Partir d’un mot.
Partir du mot « éléphant », un départ comme un autre.
Un mot comme un autre ou « un mot pour un autre ».
…
4
Ceci n’est pas un éléphant. Je dirais même plus, aucun éléphant ne semble représenté et pourtant l’éléphant est là, dans son absence. Dire « éléphant » et ne pas le voir pour le croire. Vous voyez ce que je veux dire ?
…
8
Le mot éléphant pour un autre. Un autre soi. Un autre son.
Un éléphant, sa trompe, sa petite trompette qui chante et puis qui pète.
Des peintures à lire ou des peintures-lit des peintures-lure des peintures-leurre dans le limon du fleuve. Dans les bras du grand fleuve, des peintures meurent.
Même pas peur.
texte : extraits de « La mastication des morts – oratorio in progress » de Patrick Kermann, Lansman, 1999
musique : Pascale Comelade
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